Carnet de route
Le Bois de Margues
Le 13/11/2022 par Yves Boussard
Bien sûr, ça commençait mal... et les questions fusaient:
Météo annonçant couvert, mais finalement le ciel est bleu! Où est passée la neige chemisant les
monts du Cantal Mercredi dernier?
Température frisant les 7° au départ (aussi, quelle idée de choisir un pont démoli?).
Combien de couches enfiler?
Pourquoi Jacques fait-il partie du groupe alors qu'il annonçait son forfait?
Horaire de départ trop matinal et de retour trop aléatoire, que fait l'assurance de la FFCAM en ce
cas?
Et puis, ça va encore monter et descendre comme pas possible; à quelle heure va-t-on pouvoir
enfin manger?
Bon, on se calme! Bien forcé, car la grimpette par le GR jusqu'à St Jean de Laur fait grimper le
thermomètre et calme les discussions du groupe (Sylvie, Denis, Jean-Guy, Gilles, Jacques, Alain,
Michel et Yves B) ce qui permet au passage d'admirer la fuite de quatre sangliers vingt mètres
devant nous. Heureusement la liaison par Marroule jusqu'au bois de Margue permet de souffler en
admirant les couleurs de l'automne et les multiples cazelles et garriottes bordant les sentiers, le tout au soleil.
Visite obligatoire des trois dolmens du bois del Rey, du bois de Galtier et des Gleyettes avec en
prime le cloup des Gleyettes, voilà qui cale les appétits des plus archéo-intellectuels, même si les
pétarades des motos du circuit d'enduro voisin rappellent à une réalité plus contemporaine.
Le petit détour par St Clair ouvre la descente jusqu'au le vallon de l'Oule; descente piégeuse à
souhait qui envoie gentiment Jean-Guy dans le décor pierreux local, et achève l'amortisseur de
Jacques qui finit d'y perdre ses dernières gouttes d'huile (avec en prime le lâchage de sa tige de selle pseudo-télescopique pour faire bon poids!).
L'heure tourne, donc un petit plan B pour économiser 2km et éviter une remontée assassine de
150m à St Jean; on s' offre ainsi un délice de descente automnale le long du ruisseau de l'Oule,
malheureusement presque toujours à sec.
Il ne reste plus qu'à tester la remontée vers Gayfié par le sentier, un supplice éprouvant tant le sol est meuble et la pente soutenue...
Enfin la dernière descente (au départ difficile à trouver) vers Gaillac ouvre un chapelet de vues
splendides sur la vallée du Lot, Cajarc et Salvagnac, avec un enchaînement de petits virages et grands travers enivrants. Avec la banane et à 13h 10 aux voitures ça reste dans les clous, non?
Alors, à bientôt?
Yves

